Isolants et performances thermiques
Nous recevons beaucoup de questions pour savoir si une petite maison est habitable à l’année ? S’il n’y fait pas trop froid l’hiver ? Pas trop chaud l’été ? Elles sont pourtant aussi bien isolées qu’une maison classique.
Ce phénomène est très sûrement dû à la méconnaissance d’un mouvement nouveau : celui des tiny house et d’une prise de conscience sur les enjeux climatiques.
Vous aussi vous avez envie de comprendre comment ça marche l’isolation d’une tiny ou d’un lodge ? MaPetiteMaisonVerte vous donne les bases !
Un isolant, c’est quoi ? Ca sert à quoi ?
L’isolant sert à ralentir les échanges de température entre l’intérieur et l’extérieur.
La quantité d’isolant dans un habitat est essentielle pour ne pas perdre de chaleur ou de froid et pour lisser les variations de température. Une bonne combinaison permet de réduire drastiquement les coûts liés au chauffage ou au refroidissement de la maison.
Il existe divers types d’isolants. Ceux que nos constructeurs utilisent le plus sont : la laine de bois, l’IPACⓇ et la metisse.
La RT 2020 et la transition énergétique globale encouragent plutôt l’utilisation de matériaux biosourcés dans la construction. Ça marche aussi pour l’isolant et la structure (qui participe à l’isolation). Cette dynamique exige de tendre vers des matériaux offrant un maximum de confort autant l’hiver que l’été.
Quels sont les différents types d’isolants ?
Nous pouvons tout d’abord différencier les isolants conventionnels (minéraux et synthétiques) des isolants biosourcés. Ces derniers sont nombreux sur le marché et ont chacun des fonctions particulières. On les trouve à tous les prix. Même s’ils peuvent paraître plus cher à l’achat, ils restent concurrentiels face à leur homologues conventionnels grâce à leurs spécificités et leurs performances.
Les produits biosourcés ont des capacités surprenantes. Ils peuvent par exemple stocker du carbone et émettre peu de gaz à effet de serre au sein du système constructif. Parce qu’ils s’inscrivent dans la dynamique actuelle, la filière des matériaux biosourcés se voit obligée d’augmenter ses capacités de production car les délais d’approvisionnement de certains produits sont devenus très longs.
Lorsque l’on parle isolation, on aborde souvent le sujet des nuisibles. Tous les matériaux biosourcés ne sont pas fabriqués à partir de matière d’origine animale. Ceux fabriqués à partir de matière végétale n’ont aucune chance d’attirer ou de nourrir des insectes. Pour les autres, comme la laine de mouton par exemple, la nécessité d’un traitement antimite peut par exemple être envisagée. Pour ce qui est des rongeurs, leur présence ne dépend pas du type d’isolant mais d’une construction dans laquelle ils peuvent pénétrer ou non.
Qu’en est-il du risque incendie pour les matières organiques ? Ces isolants et autres matériaux de construction suivent une réglementation précise et cette question à donc forcément fait l’objet d’une réflexion en amont, c’est plutôt la structure et la manière dont la structure est assemblée qui fait la différence.
[Source : https://isolation-alsace.com/isolants-biosources-isolation.]
Les isolants biosourcés :
- Le chanvre
- Le lin
- La fibre de bois
- La ouate de cellulose
- Les balles de céréales
- Le coton recyclé
- La paille de blé
- Le liège
- La laine de mouton
- Fibres d’herbes
Les isolants conventionnels :
- Ouate de polyester
- La laine de roche
- La laine de verre
- Le polystyrène
- Le polyuréthane
[Retrouvez les différentes caractéristiques de chaque isolant ici :
https://conseils-thermiques.org/contenu/comparatif_isolants.]
Comment choisir ?
La réponse à cette réponse est assez technique et nécessite une compréhension de concepts fondamentaux :
Le coefficient de conductivité thermique : lambda
Le lambda dépende des caractéristiques du matériaux. Il représente la force des échanges de température entre l’extérieur, l’isolant et l’extérieur. Plus la conductivité est élevée plus la chaleur/le froid aura tendance à passer facilement à travers l’isolant. Plus elle est faible, plus l’isolant est performant.
Resistance thermique : R
R est un lambda qui prend en compte l’épaisseur réelle d’isolant qu’on installe. On le calcule : Epaisseur (m) / conductivité lambda. Il exprime à quel point c’est difficile pour le froid/le chaud de passer à travers l’isolant. R prend en compte la quantité de chaleur circulante. + le résultat est élevé + l’isolant est performant
Inertie thermique
L’inertie thermique est la capacité d’un isolant à varier + ou – vite de température en fonction de son environnement. Elle représente sa capacité à emmagasiner de la chaleur ou du froid. Une grande inertie, c’est un temps plus long pour faire varier la température. Donc une température plus stable, plus lissée.
Plus les matériaux qui composent la structure de la maison, plus les murs pourront emmagasiner de la chaleur. Il faut pour cela s’intéresser principalement à leur densité, qui est le poids pour un volume donné (kg/m3)
Source : https://conseils-thermiques.org/contenu/inertie_et_dephasage.php
Densité : kg/m 3
Son poids pour un même volume. Plus un matériau est dense, plus il peut stocker de la chaleur. Il restitue l’énergie thermique au fil du temps.
Le déphasage
Représente le temps que la chaleur/le froid met à traverser l’isolant. Il prend en compte le temps de circulation de l’extérieur jusqu’à l’intérieur.
Le tableau ci-dessous donne des informations intéressantes pour choisir l’isolant qui convient le mieux en fonction de nos contraintes.
Tableau par https://www.architectes.org/quels-materiaux-choisir-pour-une-isolation-ecologique
Sources :
Vidéo Youtube : Comme un pingouin dans le désert « Quel est LE MEILLEUR ISOLANT pour faire un maximum d’économies ? »
https://www.soprema.fr/fr/article/dossier-thematique/les-idees-recues-sur-les-isolants-biosources
Vous avez un projet bien précis en tête ?
MaPetiteMaisonVerte propose des constructions sur mesure, contactez-nous pour discuter ensemble de votre projet. Vous pouvez aussi retrouver l’ensemble de nos modèles sur notre catalogue disponible ci-dessous.